J’ai consacré une journée et demie à la visite de Dublin, ce qui est suffisant pour voir les principaux sites d’intérêt mais trop peu, je pense, pour se perdre dans la ville et en apprécier les endroits plus reculés, moins connus du grand public.
L’emplacement du logement est, selon moi, important. Pour ma part, mon choix s’est orienté vers une A.J. qui se situe près de la gare routière. Si mon dos assumant le transport du backpack m’en sut gré, mes pieds et ma tête auraient préféré quelque chose plus au sud, vers Temple Bar, pour l’ambiance et la proximité des restaurants.
Autour d’O’Connel Street :
On ne peut pas manquer O’Connel Street, la grande artère bordée de magasins et de fastfoods. Ce n’est pas tant ce détail qui la rend célèbre mais c’est surtout qu’on la voit de loin grâce au Spire, Tour de Babel des temps modernes qui tente d’atteindre les cieux. Que l’on apprécie ou pas sa présence (la seconde option semble être partagée par la majorité des Dublinois), cette sculpture ne laisse pas indifférent et demeure un repère pour le touriste. Malgré son imposante hauteur, elle ne fait pourtant pas d’ombre aux statues qui occupent de part et d’autre l’avenue : au nord, Parnell monument, au sud, O’Connell Monument et au centre, à la jonction avec Earl Street North, celle du très fameux James Joyce. Côté ouest, l’édifice qui abrite la Poste (The general Poste Office) exerce une forte attraction sur les yeux.
Au sud-est d’O’Connell Street, il ne faut pas manquer l’immense Custom House. La photo qui vaut le coup est à prendre depuis la rive sud du fleuve (ce que je n’ai pas fait) pour avoir le monument dans son ensemble ainsi que son reflet.
En allant se perdre au nord de l’avenue, quelques monuments animent la promenade (pour ma part, j’ai retenu the Black Church). Si l’on souhaite redescendre vers la Liffey River, on peut emprunter la fameuse Moore Street. D’ordinaire animée par les vendeurs de fruits et de légumes, je l’ai malheureusement vue en fin de journée et à la veille de l’hiver (conseil: l’arpenter par beau temps et de préférence le matin). On peut poursuivre la balade en longeant la Liffey River et en s’amusant à traverser les ponts qui l’enjambent (De nuit, tout le fleuve est illuminé et la promenade vaut le coup).
Temple Bar’s Quarter et le quartier viking:
C’est le quartier qu’il faut voir à Dublin. Du matin au soir l’ambiance chaleureuse et l’animation de ses ruelles égayent le promeneur. On s’y perd, on admire les devantures et les graffs qui recouvrent les murs, on photographie les enseignes des bars, on s’arrête devant les animations de rues et puis on se pose prendre un verre. J’ai eu l’occasion d’être à Dublin pour la fête d’Halloween et je dois avouer que Temple Bar, fréquenté par monstres, sorcières et autres personnages improbables, vaut vraiment le détour. Au sud de Temple Bar, ne manqez pas la statue de la mythique Molly Malone.
Si l’on continue vers l’est on découvre le quartier viking. Pour être honnête, il ne reste pas grand-chose mais les pierres massives dont sont faits le château et le mur d’enceinte donnent un aspect médiéval à cette partie de la ville. La Cathédrale Christchurch mérite le coup d’œil (j’ai renoncé à la visiter compte tenu de son prix d’entrée élevée : 6 euros).
La Cathédrale Saint Patrick :
Monument mythique de la ville de Dublin, la cathédrale offre à voir une architecture grandiose ainsi que de nombreux objets qui jalonnent la visite. La découvrir permet également de suivre les pas du père de Gulliver (Jonathan Swift) qui en était le doyen. J’ai particulièrement apprécié l’accueil des personnes qui y travaillent et qui n’hésitent pas satisfaire la curiosité du visiteur en répondant à ses questions.
Entrée : 5 euros
Trinity College :
Avec la cathédrale, c’est LE monument qu’il faut voir à Dublin et je puis vous assurer que ceux qui ont longuement usé leurs pantalons sur les bancs de la fac, comme moi, ne rêvent que d’une chose en visitant cette université : y retourner ! Et plus encore les jours de remises de diplôme lors desquels les lauréats se pressent dans les jardins pour la photo. La majesté des bâtiments en font un endroit assez surréaliste, digne des écrans de cinéma. L’édifice qu’il ne faut pas manquer c’est la bibliothèque (the Old Library). Les bibliophages auront le vertige à la vue des longs rayonnages qui parent les murs de la grande salle. Même lorsqu’on en a fait le tour, on ne peut s’empêcher d’y rester un peu. Sous la bibliothèque, on découvre un musée consacré à l’enluminure et à la reliure médiévale qui abrite le célébrissime Book of Kells (au surnom amplement mérité de « Trésor »). La beauté de l’ouvrage et son ancienneté bien sûr forcent le respect. Bref, un gros « waouhhh » est le seul « terme » qui puisse exprimer l’impression que m’a laissé la contemplation de cet ouvrage. Les photos sont interdites mais les souvenirs demeurent.
Entrée : 9 euros.
…………………………..Énorme coup de ♥……………………………
Au sud du centre-ville je suis allée me perdre dans le parc St Stephen’s Green au cœur d’un quartier qui abrite des maisons typiquement géorgiennes, dont les fenêtres sont à la mesure du rang social que l’on occupait alors. Dans le coin, on peut passer devant Leinster’s House, le parlement d’Irlande et l’Église Sainte Anne à la porte rouge. Non loin, le Merrion Square offre également une pause « verte ».